La naturopathie se préoccupe avant tout de l'hygiène de vie de chacun, celle-ci reposant sur ce que l'on appelle les dix techniques naturelles de santé, c’est-à-dire l’alimentation, la psychologie, les exercices physique, l’usage de l’eau, les techniques manuelles, les techniques réflexes, les techniques respiratoires, les plantes, les techniques énergétiques et les techniques vibratoires.. N’étant pas anti-symptomatique, cette pratique se préoccupe avant tout de l’état du terrain d’un individu et de l’influence de ce dernier sur son état de santé, en particulier, puisque c’est de cela qu’il s’agit ici, sur notre santé bucco-dentaire. De nombreux facteurs impactent notre santé et notre immunité. Découvrons-les.
Notre milieu intérieur, liquide – nous sommes constitués entre 70 et 85% d’eau selon notre âge -, possède un certain pH (variable même selon les organes). Mais notre vie moderne, avec son stress et son alimentation, a un impact sur celui-ci qui diminue : Nous nous acidifions. Or ce phénomène, loin d’être anodin, nous déminéralise et fait le lit d’une inflammation général de notre corps, ce qui a des conséquences sur tous nos organes, en particulier sur nos dents. Celles-ci finissent par s’éroder et se carier, nos gencives souffrent d’inflammation (on parle de gingivite), et le déchaussement des dents s’accentue avec l’apparition de maladies parodontale.
Comment y remédier ? La première chose à faire consiste à apprendre à gérer son stress, car l’impact de celui-ci est majeur sur ce déséquilibre intérieur : gestion du temps, pratique sportive, travail sur soi, gestion du sommeil… constituent autant de moyens de relâcher la pression et d’éviter de surconsommer nos ressources internes.
La seconde chose à faire consiste à rectifier notre alimentation afin que celle-ci soit plus alcaline.
Il importe de limiter les aliments acides en bouche, comme les sodas, le café, les agrumes, l’eau chlorée, les yaourts, la sauce tomate (industrielle), les cornichons, le vinaigre…
Mais aussi de limiter les aliments dits acidifiants, ce qui signifie que c’est leur digestion qui génère des acides : il s’agit des protéines, en particulier animales, et des glucides, en particulier les sucreries. On va aussi chercher à privilégier les aliments alcalins, qui vont rééquilibrer cet excès d’acidité, comme les légumes verts (sauf l’oseille), ceux de la famille des courges et des potimarrons, l’avocat, la banane, les pommes de terre, les patates douces, les châtaignes, mais aussi les algues.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Puisque l’on ne va pas cesser de manger des protéines, ni des glucides, ce qui serait absurde, on va systématiquement les consommer avec des légumes. Concrètement, par exemple, on ne mange pas de la viande ni du poisson avec des pâtes ou du riz, mais bien avec des légumes comme des courgettes ou des poireaux. Ainsi, l’acidité de l’apport protéique est compensée par les minéraux alcalins des légumes concernés.
Je garde pour la fin le cas du citron qui est un peu complexe : vous lirez parfois qu’il est acide d’autre fois qu’il est alcalin… En fait, il est effectivement tantôt l’un, tantôt l’autre… selon les personnes qui le consomment et qui sont plus ou moins capables de métaboliser ses acides. Si vous avez de l’embonpoint, que vous avez toujours chaud, et que vous avez des os (et des dents) à toutes épreuves, allez-y sans souci, il ne peut pas vous faire de mal. Méfiance pour les autres personnes, plus frileuses et plus nerveuses, qui devront éviter d’en consommer avec régularité. Cette notion d’équilibre acido-basique est loin d’être anecdotique, l’acidose faisant le lit de nombreuses pathologies modernes, des rhumatismes à l’ostéoporose, en passant par le cancer et les pathologies cardio-vasculaires. Alors qu’il suffit d'un peu d'engagement pour retrouver un nouvel équilibre.
Notre bouche participe de notre immunité, d'abord en évitant dans un premier temps qu’il ne rentre n’importe quoi dans notre milieu intérieur. Mais elle est aussi le reflet de celle-ci. C’est pourquoi, on va chercher à la chouchouter à longueur d’années.