La complexité de la conception
Ce n'est pas parce que l'on a envie d'avoir un enfant au sein d'un couple qu'une grossesse est facile à "enclencher". C'est parfois le cas et parfois pas du tout. D'ailleurs la notion d'infertilité commence à progresser dans l'inconscient collectif, et à l'inverse les grossesses qui arrivent vite ne manquent pas de surprendre (particulièrement en fonction de l'âge des parents).
On ne peut en effet que constater que les couples infertiles sont de plus en plus nombreux :
en France, on estime qu'environ un couple sur sept est concerné. La naturopathie, dont l'obsession centrale est la vitalité, peut les aider (sans promettre de miracle, encore et toujours...). Cela concerne à parts égales les hommes et les femmes. On observe également une augmentation du nombre de fausses couches, précoces comme tardives.
Seul point positif à tout ça : si la période de conception s'allonge,
cela laisse du temps aux futurs parents de bien se préparer en amont de la grossesse. Comment ?
Approches pour améliorer la fertilité
Au-delà des solutions classiques, détox et revitalisation en fonction du bilan naturopathique de chacun, mise en place d'une activité physique régulière (l'
Ecole de Santé Publique d'Harvard a en effet mis en évident un lien entre activité physique et augmentation de la fertilité, ainsi qu'entre alimentation et fertilité),
voici d'autres directions qu'il nous semble prioritaire d'investiguer :
- Réduire l'exposition aux perturbateurs endocriniens : pesticides, herbicides, plastiques, cosmétiques, produits ménagers causent des perturbations des systèmes reproducteurs masculins et féminins.
- Se soutenir avec des plantes : ici encore il est nécessaire de savoir ce que l'on fait et pourquoi on le fait, surtout en cas d'antécédents personnels ou familiaux de cancers hormono-dépendants (d'où l'importance de consulter une personne sachant manier les plantes avec doigté). Les macérats de framboisiers et de pommier afin de réguler les cycles, la sauge, le trèfle rouge ou la cimicifuga pour soutenir les oestrogènes, l'alchémille ou le gattilier pour soutenir la progestérone, le chêne, l'astragale ou le tribulus terrestris pour soutenir la fertilité masculine... Les plantes efficaces dans ces domaines sont légions.
- On pourra y ajouter des complexe de vitamines et de minéraux, en particulier de la vitamine E, la grande vitamine de la fertilité.
A associer à de l'ostéopathie, de l'acupuncture et/ou de l'homéopathie, techniques hors du champs de compétence du naturopathe. Sans oublier éventuellement un chemin psychothérapeutique : car on sait que dans un nombre important de cas (entre 20 et 50 %), l'infertilité reste inexpliquée. Au masculin comme au féminin, le désir d'avoir un enfant peut être très ambivalent et créer une forme de résistance inconsciente, un tel blocage pouvant impacter nos hormones.