Attirée par les sciences de l’esprit tout autant que par celles qui régissent le rapport de l’Homme au monde, j’ai choisi au cours de mon cursus universitaire, d’étudier les disciplines relativement éloignées que sont l’économie d’un côté, la psychologie et la philosophie de l’autre.
Ce triple master en grand écart m’a permis de me spécialiser dans un domaine passionnant - la psychologie des organisations et des individus qui les composent - et d’exercer avec enthousiasme durant près de quinze ans, le métier de consultante en stratégie dans un univers où le facteur humain prime sur le reste : le secteur associatif d’intérêt général.
La passion du bien commun chevillée à l’âme.
Depuis lors, j’ai choisi de réorienter mon activité d’accompagnement en exploitant la fibre d’enseignement qui m’anime depuis toujours.
Au travers des différents ateliers de psychologie que je donne à l’INH, j’ai à cœur d’amener les élèves à s’interroger sur quelques thématiques qui m’apparaissent essentielles au bonheur humain, parmi lesquelles l’harmonie entre notre besoin d’unicité et notre besoin d’unité, notre désir d’autonomie et de liberté, souvent aux prises avec celui d’appartenance à une communauté, notre quête de sens…
Petite histoire de sardines…
« Il existe deux manières exactes et complémentaires de s’envisager lorsqu’on est une sardine : comme un poisson et comme le ban. »
Sans doute en va-t-il de même pour l’être humain. Telles le yin et le yang, les dimensions individuelle et collective de son identité, lorsqu’elles sont en équilibre, lui assurent de vivre en harmonie avec lui-même et avec le groupe. En revanche, lorsque l’une prime sur l’autre, il n’est de bonheur assuré ni pour l’Homme, ni pour la société.
Devant le puissant individualisme qui caractérise notre époque, aider la sardine humaine à renouer avec la conscience de sa dimension collective est ma vocation. Celle qui me fait sentir pleinement vivante, me tenir debout parmi mes semblables pour partager ce que j’ai moi-même appris, regarder l’autre cheminer vers la liberté et l’équilibre intérieurs en me disant, émue, que j’y suis peut-être pour quelque chose.