Par Odile Chabrillac, Directrice de l’Institut de Naturopathie Humaniste
Changer d’activité, sauter le pas… Que ce soit par nécessité ou par choix, nous sommes parfois confrontés au cours de notre existence à l’éventualité d’apprendre un nouveau métier. La naturopathie est presque par essence une profession de reconversion. Atouts et inconvénients de se lancer dans cette voie.
S’il s’agit d’un métier de reconversion, c’est parce que sa pratique, dans l’accompagnement, peut nécessiter une certaine maturité, que l’on acquiert souvent progressivement sur notre chemin de vie, avec l’âge et nos multiples activités. Ensuite, parce que la naturopathie, riche de sens et de cohérence, correspond à des valeurs que l’on priorise également au fil du temps : l’être plutôt que le faire ou le paraître. L’ouverture vers les autres et le service plutôt que l’ambition personnelle.
On peut aussi regarder les limites d’une telle évolution :
Une reconversion professionnelle nécessite du temps et de l’argent (ne serait-ce que pour payer le coût de sa formation et de pouvoir s’y consacrer sans être étranglé par des enjeux financiers). Il faut aussi prévoir le temps (et l’argent) de la mise en place progressive de sa pratique, qu’elle soit en cabinet ou ailleurs (en magasin bio, en entreprise, dans la presse, dans le cadre de retraites). Tout ceci nécessite une réflexion et un échange entre la personne et l’organisme de formation qu’elle aura choisi.
On ne s’improvise pas naturopathe ! C’est à la fois une décision et un chemin, passionnant, c’est certain, mais aussi exigeant."
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Pour avoir bifurqué de son côté et pour parler régulièrement avec nos élèves - futurs, actuels et anciens -, elle saura probablement vous conseiller au mieux...