Le témoignage de Patricia Salmon Tirard, praticienne naturopathe diplômée depuis décembre 2024

Pourquoi as-tu eu envie de te former à la naturopathie ?

Il y a toujours eu une guérisseuse en moi. Petite, je jouais avec des fioles (vides !) aux mille pouvoirs... et puis la magicienne s’est envolée. Une autre mission me taraudait : écrire, informer, transmettre. A l’aube de mes 60 ans, lorsque j’ai choisi de quitter la rédaction en chef du magazine « Psychologies », j’ai décidé de me faire un cadeau. Le temps était venu d’incarner mon expertise de journaliste bien-être en me livrant à des expériences approfondies sur le terrain. Et j’ai intégré l’école créée par Odile Chabrillac. Sa « naturopathie humaniste » est une véritable philosophie de vie, corps-cœur-esprit réunis. Et j’étais sûre d’être en terrain sécurisé : je ne voulais pas qu’on me raconte n’importe quoi et j’avais besoin de pouvoir exprimer mes doutes en toute liberté. J’ai aussi aimé l’idée de suivre une formation intensive, sur neuf mois, pour vivre pleinement l’aventure... Et la magicienne est revenue ! A pas feutrés mais de plus en plus assurée. Diplôme en poche, je n’ai pourtant pas fait le choix d’exercer. Ma passion pour la presse m’a rattrapée au vol et je dirige aujourd’hui la rédaction d’un nouveau magazine, « Walp », fondé par Nans et Mouts, les joyeux vagabonds de l’émission « Nus & Culottés ».

Est-ce que l’INH a répondu à tes attentes ?

J’ai reçu plus que je n’espérais. Bien sûr, les cours en ligne m’ont permis de mieux comprendre cette incroyable machine qu’est le corps humain, mais ils m’ont aussi réinsufflé l’énergie studieuse de mes 20 ans ! Avec les onze filles de ma promo, nous avons partagé des moments intenses et joyeux lors des ateliers pratiques en présentiel, une semaine par mois à Paris : cuisine végétale, cosmétique naturelle, massages, rituels énergétiques, mais aussi réflexion sur le deuil, l’anxiété, la dépression... et, bien sûr, l’art de faire un bilan naturopathique avec de vraies consultations supervisées. Un lien très fort s’est créé. Il nous unit encore.

 

Peux-tu nous parler de ton mémoire et pourquoi son sujet est important pour toi ?

Je me suis inscrite à l’INH parce que je voulais intégrer dans ma vie des rituels que j’avais moi-même éprouvés et validés. Pour le mémoire, j’ai fait pareil. J’ai choisi de raconter une expérience vécue. Une amie proche m’a appris qu’elle avait un cancer. Avec son accord, j’ai pris des notestout au long de ces mois et j’ai raconté comment la naturopathie – et l’amitié ! –pouvaient accompagneren douceur ces moments si éprouvants.

Pas de projet professionnel pour l’instant, car je suis tout entière focalisée sur mon nouveau magazine. Mais je continue de prendre soin de moi et de mes proches grâce à la naturopathie. Désormais, j’ai plusieurs cordes à mon arc : exercer le métier de praticienne naturopathe, écrire des livres sur la santé naturelle ou aider d’autres que moi à prendre la plume, animer des stages de cueillette... Cette année, je me suis inscrite à une formation pour intensifier mes connaissances sur les plantes sauvages comestibles et médicinales. Peu importe où mes pas me mèneront. A ce tournant de ma vie, ce qui compte, c’est le plaisir de la découverte. Continuer à explorer et à vivre en harmonie, au plus près de mes valeurs. Et les partager avec qui voudra.